dimanche 25 décembre 2011

On est le 25 !

Joyeux Noël à tous !

Pour le livre : © Milan Jeunesse
Pour les pieds et la tête : © Made in Paddyland

jeudi 1 décembre 2011

Retour au pays

Petite surprise ce matin : un gentil monsieur est venu m'apporter un mystérieux colis. Dedans, il y avait ça :
(c) Hyun Books Inc / Flammarion
La version coréenne des Etoiles amoureuses !
Petit jeu de pistes quand on ne déchiffre pas le hangeul (l'alphabet coréen) : il est écrit où mon nom ? et là, en page 2, on dit quoi sur moi ?
Petit jeu des 7 différences également : c'est rigolo de comparer les choix éditoriaux - un papier épais et mat qui amplifie les tons chauds pour l'éditeur français, un papier fin et couché qui rend les illustrations plus brillantes pour l'éditeur coréen.
Les étoiles amoureuses sont donc retournées dans leur pays natal et j'en suis fière ! Combien d'enfants, le ventre plein de kimchi, vont écouter leur maman leur lire l'histoire ?

mercredi 30 novembre 2011

Derrière le lion !

Samedi, je serai là, juste derrière le lion :
Rendez-vous pour des dédicaces, samedi prochain, au salon de Montreuil :
- de 14 h à 16 h sur le stand de Nobi-Nobi ;
- de 17 h à 18 h sur le stand des Editions d'un monde à l'autre.

Vous serez là, vous aussi ?

dimanche 27 novembre 2011

Vous êtes caps ?

La maman de la Sardine a un autre livre préféré ! C'est toujours chez Milan Jeunesse, mais non, je n'ai pas d'actions chez eux, je vous jure !
Ça s'appelle Cap ou pas cap ? et c'est un livre pour les durs à cuire... ou du moins ceux qui adorent jouer à se faire peur.
Cap ou pas cap ? - Nicole Maubert - (c) Milan Jeunesse - 2010.

Cap ou pas cap ? - Nicole Maubert - (c) Milan Jeunesse - 2010.
Petit livre cartonné. Très peu de pages, très peu de texte, des illustrations minimalistes où le noir et les couleurs sombres dominent. Mais aussi des surprises et du rire à chaque double page !
"T'es cap de caresser l'araignée velue ?" interroge la première double page. Le petit lecteur, s'il est courageux, pourra toucher du bout des doigts le corps pelucheux de l'araignée. Idem pour les pages suivantes où l'auteur nous met au défit de toucher le ventre tout râpeux d'un monstre vert, les dents brillantes d'un requin, la langue collante d'un serpent, les pustules molles d'une sorcière... ou encore de soulever la couverture du lit pour voir ce qui se cache sous le matelas !
Cap ou pas cap ? - Nicole Maubert - (c) Milan Jeunesse - 2010.
Et effet de suspens à l'avant-dernière page : qui est le plus "terrible des petits monstres" ? Hé hé, je vous laisse ouvrir le livre pour le savoir !
Cap ou pas cap ? - Nicole Maubert - (c) Milan Jeunesse - 2010.
Un petit album tordant qui fait peur et amuse en même temps, tout en éveillant par des découvertes tactiles innovantes (j'adore le coup du scotch sur le serpent !) pour caresser, tâter, gratter... et même faire des grimaces !

  • Sur le site de Milan Jeunesse, vous pouvez feuilleter un extrait du livre : ici !
  • Le blog de l'auteur, Nicole Maubert, avec tout plein de jolies choses dedans ! (Allez voir son e-boutique notamment)



mercredi 23 novembre 2011

La bibliothèque de la Sardine

La Sardine se la pète depuis qu'elle est inscrite à la bibliothèque. Enfin une bonne raison pour ne plus mâchonner les livres de Maman !
C'est que, du haut de ses neuf mois, la miss a ses livres préférés déjà ! Petit aperçu des best-sellers du moment...

La Sardine a des livres en tissu et des livres de bain. Mais mettons-les de côté ici, car à vrai dire, ce sont presque exclusivement des objets et la dimension symbolique du livre existe à peine : le livre en tissu sert de doudou et le livre en plastique est idéal pour faire ses dents (j'appelle ça un livre "os à ronger" !).
Je mets aussi volontairement de côté les livres un peu trop "neu neu", du style Charlotte aux fraises : vu que c'est moi qui lis les livres, j'ai besoin de croire un minimum en ce découvre et les histoires idiotes me hérissent le poil !
Et puis j'écarte aussi pour le moment les livres qui ne sont pas cartonnés, car la Sardine est une petite destructrice en puissance !

Ce qui remporte tous les suffrages chez mon bébé qui n'a pas même un an et qui donc est encore peu à même de comprendre une histoire, ce sont les livres avec des formes et textures incrustées, drôlement rigolotes à toucher.
Ainsi, dans Où est mon chaton ?, petit ouvrage carré publié chez Usborne dans la collection "Les tout-doux", l'enfant découvre un petit chat dont on peut toucher la langue (en feutrine râpeuse), le museau (en plastique tout lisse) ou encore les pattes (toutes rugueuses).
Où est mon chaton ? Fiona Watt, Rachel Wells, traduit par Lorraine Beurton-Sharp, Usborne, 2005.
L'illustration est ultra simple (des dessins en en à-plat, avec de gros contours noirs), mais ultra efficace. Il va juste falloir faire comprendre à la Sardine que si le chat de l'histoire a un ventre tout doux (le ventre contient  un morceau de fourrure), toucher de la même façon le ventre du chat de notre maison peut s'avérer hautement dangereux !

Si le loup y était - Philippe Jalbert - Milan Jeunesse - 2010
Autre coup de coeur (du bébé, mais aussi de la maman, vous l'aurez compris) : Si le loup y était, de Philippe Jalbert, paru chez Milan Jeunesse. "La première collection à lire du bout des doigts", comme le dit la 4e de couverture, réunit toute une série de contes et comptines habilement mis en images. Dans les pages cartonnées, on trouve des illustrations dans lesquelles sont incrustées des textures variées (douces, lisses, rugueuses...). Ainsi, Si le loup y était reprend la célèbre comptine. Le loup se cache derrière un buisson en scratch (ça pique le bout des doigts !) ou encore a étendu son pantalon en velours sur un fil. L'enfant s'approprie ainsi l'histoire par le toucher, amusé d'avoir à découvrir à chaque page une nouvelle texture. Et puis, ouf, à la fin l'histoire finit bien, puisque le méchant loup tombe dans l'eau... ça fait plouf !
Si le loup y était - Philippe Jalbert - Milan Jeunesse - 2010

De toute façon, la Sardine est encore trop jeune pour avoir peur d'une image. La preuve, c'est qu'elle adore mettre sa tête dans la gueule du loup (carrément) qui ressort en relief dans l'avant dernière page du livre !
Si le loup y était - Philippe Jalbert - Milan Jeunesse - 2010
Mais le must du must est la collection des Anatole, toujours chez Milan Jeunesse. Ce sont des livres qui non seulement se touchent mais aussi s'écoutent ! On retrouve le même principe des textures à toucher du bout des doigts, mais à celles-ci sont associés des sons. Ces derniers ne sont pas juste posés là par hasard pour faire mal aux oreilles des parents, mais sont habilement intégrés dans l'histoire. Car malgré la simplicité de ces petits livres, on trouve vraiment une histoire qui donne envie de tourner les pages pour, à chaque nouvelle double page, découvrir une surprise. Ainsi, tous les soirs on lit Au lit Anatole : on suit le petit personnage à la bouille toute jaune dans son rituel du soir - boire son biberon (ça fait "glou glou"), préparer le bain (on entend l'eau qui coule), écouter son lecteur CD (ça fait une jolie musique) ou faire un bisou au "tendre doudou" (ça fait "smack smack"). La Sardine se calme dès qu'elle voit le livre et a déjà ses pages préférées !
Au lit Anatole - Déborah Pinto - Milan Jeunesse - 2011
Dans Anatole au zoo, l'univers est plus exotique : le petit héros rencontre un singe, un éléphant, un serpent, un dauphin... Bien sûr, on entend le bruit de tous ces animaux. La Sardine adore regarder Maman imiter les bruits du livre (et avez-vous déjà essayé d'imiter le dauphin ? c'est assez drôle !). Elle adore aussi toucher la crinière du lion (et aussi baver dessus, par la même occasion). Seul problème : le livre est hyper sensible. A peine le prend-on dans les mains que l'éléphant se met à hurler ! On a intérêt à ne pas oublier d'éteindre le petit bouton en 4e de couverture (il y a une pile intégrée au dos), sous peine de mauvaise surprise en pleine nuit !

Anatole au zoo - Déborah Pinto - Milan Jeunesse - 2011 

Anatole au zoo - Déborah Pinto - Milan Jeunesse - 2011

Et vous, avez-vous des livres pour bébé à nous conseiller ?







mardi 22 novembre 2011

Pop dédicaces !


Oyez, les gens ! Non je ne suis pas morte ! Et oui, j'existe encore !
Pour ceux qui en douteraient, vous pourrez venir me voir en vrai de vrai samedi prochain à la Cité des sciences et de l'industrie ! J'y suis en effet en dédicaces pour Nobi-Nobi et L'oiseau rouge, sur le salon POP'up. C'est un marché de jeunes créateurs dans lequel vous pourrez rencontrer des illustrateurs, des créateurs de bijoux, des stylistes, des musiciens, etc.
Et moi j'y serai de 15 h à 17 h !

POP'up!, le salon de la Pop'culture indépendante

  • Cité des Sciences et de l'industrie
    Espace Condorcet, niveau 0
    30 avenue Corentin Cariou
    Paris 19e

A bientôt !




lundi 10 octobre 2011

L'objet

Je n’écris pas vraiment en ce moment. Juste quelques comptines, juste comme ça, pour me faire la main. Le reste du temps, je me planque derrière mon ordinateur et cache ma honte à l’abri des illustrateurs qui attendent un texte de moi (pardon, ô pardon !). Et puis j’observe.

J’observe la Sardine : 7 mois ½, 2 dents sous la langue, 3 syllabes pour tout langage élaboré (dadada, gagaga, apouuuuu !), 4 cm de cheveux blonds… mais aussi 2 mains, 10 doigts, 2 yeux. Le tout grand ouverts sur chaque objet, chaque personne, chaque geste qui, à tout instant, portent la marque de l’extrême nouveauté. J’observe la Sardine un livre entre les mains. Livre : objet paralépipédique, rigide et épais, réunissant des pages qui se tournent. La Sardine remue le livre dans tous les sens, le fait tomber 36 fois, le tape 21 fois contre la tablette de sa chaise haute, le porte à sa bouche 52 fois. La Sardine, également, porte la bouche, puis les mains sur la surface du papier, essaie d’attraper du bout des doigts les personnages représentés, s’énerve parce que l’image résiste. La Sardine, aussi, attrape à pleine main une page, la froisse, s’amuse parce que ça fait du bruit et ne comprend pas le regard courroucé de Maman face à cette entreprise organisée de destruction massive. La Sardine, enfin, mange les pages colorées, qu’elles soient en plastique, en tissu ou en carton, et trouve ça encore plus rigolo que la purée orange qu’on étale à pleine main sur le joli corsage de Maman.

J’observe donc mon bébé découvrir le monde des livres. Et je suis étonnée de voir que pour le petit d’homme le livre n’existe d’abord que dans sa pure matérialité : objet rectangulaire et solide, qui a une existence, une dureté, une texture, une forme géométrique, quand bien même toute notion de géométrie et de mécanique solide est encore ignorée. Le livre est un objet – comme le doudou lapin, la cuillère à purée, les lunettes de Papicha ou la queue du chat. Et rien d’autre que cela. Pas encore passage transparent vers le rêve, passerelle vers l’imaginaire ou « miroir qu’on promène le long du chemin ». Et pourtant, bien qu’il ne soit pas encore le vecteur matériel vers le rêve et l’intangible, le livre, comme tout objet (la queue du chat y compris), rempli déjà sa fonction première : être le meilleur support vers la nouveauté et la découverte pour une vie qui n’est encore que nouveauté et découverte.

Pardonnez donc mon silence. J’observe entre les dix doigts et les dents de mon bébé l’objet matériel en train de se transformer petit à petit, au fil des mois, en supplément d’âme.
Guest star : Au lit, Anatole de Deborah Pinto
Un livre sonore à toucher
Milan Jeunesse, 2011



mardi 6 septembre 2011

Une rentrée sous la pluie !

Hum, ça sent la rentrée ! La rentrée des bébés, la rentrée des mamans... et puis la rentrée des jolis projets ! Ne vous désolez plus de la pluie d'automne et des jours tout gris qui s'annoncent : désormais, ces jours-là, vous aurez une lecture parfaitement appropriée : Au fond de la flaque, le projet Tandem de l'année dernière que j'avais écrit et que Leïla avait mis en images, devrait paraître d'ici la fin de l'année ! Ce sera chez Ebla et il y aura un petit format carré, de jolies couleurs bleutées et, en option, un parapluie !

De quoi nous faire tous aimer la pluie, non ?

lundi 22 août 2011

Funambule


"- Yuko, tu deviendras un poète accompli lorsque, dans ton écriture, tu intégreras les notions de peinture, de calligraphie, de musique et de danse. Et surtout lorsque tu maîtriseras l'art du funambule. Yuko se mit à sourire. Le maître n'avait pas oublié.
- Pourquoi l'art du funambule pourrait-il me servir ? Soseki posa sa main sur l'épaule du jeune homme, comme il l'avait déjà fait un mois plus tôt. - Pourquoi ? En vérité, le poète, le vrai poète, possède l'art du funambule. Ecrire, c'est avancer mot à mot sur un fil de beauté, le fil d'un poème, d'une oeuvre, d'une histoire couchée sur u un papier de soie. Ecrire, c'est avancer pas à pas, page après page, sur le chemin du livre. Le plus difficile, ce n'est pas de s'élever du sol et de tenir en équilibre, aidé du balancier de sa plume, sur le fil du langage. Ce n'est pas non plus d'aller tout droit, en une ligne continue parfois entrecoupée de vestiges aussi furtifs que la chute d'une virgule, ou que l'obstacle d'un point. Non, le plus difficile, pour un poète, c'est de rester continuellement sur ce fil qu'est l'écriture, de vire chaque heure de sa vie à hauteur du rêve, de ne jamais redescendre, ne serait-ce qu'un instant, de la corde de son imaginaire. En vérité, le plus difficile, c'est de devenir un funambule du verbe.

"Neige, Maxence Fermine, Arléa, pages 97-98.

lundi 15 août 2011

C'est le fun !

Allo les gens !

Je vous dis "allo", car je suis encore un peu l'esprit à mes vacances. J'étais dans un pays où les gens parlent curieusement : imaginez, ils disent "melon d'eau" au lieu de "pastèque", "breuvages" au lieu de "boissons", "carrosse" au lieu de "poussette" et s'exclament "c'est l'fun !" à tout bout de champs ! Hé oui, j'étais là :
Sauf que je n'ai pas reçu des coups de glace sur la tête, mais plutôt de coup de soleil sur la tête !
Je pourrai dire que voyager avec un bébé de 5 mois sous 35°C, j'ai testé... et qu'heureusement que j'avais encore un mois de vacances après pour récupérer !

Et à mon retour, j'avais des contrats d'auteur sous mon paillasson (oui, "des" !). C'est trop le fun, je vous le dis !

jeudi 7 juillet 2011

Comment c'était

La Japan Expo, c'était chouette !

Il y avait beaucoup beaucoup de monde, des jeunes filles avec des robes à volants et de grands enfants avec des mitraillettes d'un mètre de long, des mangas et des jeux vidéos, des Japonaises qui parlaient fort dans leur micro comme à la télé japonaise, des Narutos et des Candy à la pelle, une expo sur Astro Boy, des jolis tissus, tout plein de Totoros et de Chi en peluches...

... et puis il y avait aussi les gentils éditeurs de chez Nobi-Nobi avec leurs tee-shirts roses et leur bonne humeur, ainsi que des copines-auteurs à succès - Christelle et Alice...
... et puis Shiitake, l'illustratrice de Kaguya, princesse au clair de lune, venue spécialement du Japon et qui m'a fait une super dédicace !

Merci pour cette belle journée !

samedi 25 juin 2011

Japan dédicaces !

Bonjour les gens !


Cela fait plusieurs années que j'ai envie de me rendre à la Japan Expo. Mais à chaque fois, je me défile parce que (au choix) c'est trop loin / y fait trop chaud / y'aura trop de monde... Mais cette année, aucune mauvaise excuse pour ne pas y aller : je vais y faire des dédicaces pour L'oiseau rouge ! Chouette, chouette, chouette !

Venez donc m'y retrouver pour que je me sente moins seule !

Ce sera samedi 3 juillet, au parc des Expos de Villepinte :

- de 13h à 14h en salle des dédicaces 3

- de 16h à 18h sur le stand Nobi-Nobi.

A bientôt j'espère !

mercredi 1 juin 2011

Princesse Violette

C'est rigolo la vie de maman au foyer. Le biberon du matin devant les Maternelles, les petits bodies roses pleins de caca qui tournent dans la machine à laver et les balades de l'après-midi jusqu'au square, qu'il vente ou qu'il fasse canicule. Mais bon, une fois que bébé fait ses nuits, sait manger (à peu près) correctement et a (parfois) la décence d'attendre le soir l'arrivée de papa pour faire ses crises de larmes, on fait quoi ?
- Option 1 : se lamenter de n'avoir plus de vie sociale.
- Option 2 : devenir une vraie housewife et faire le ménage de fond en comble.
- Option 3 : reprendre ce qui nous plaisait dans sa vie d'avant.

Après avoir plongé dans l'option 1 et rejeté d'un bloc l'option 2 (non, mais, faut pas pousser quand même !), je me suis prise en main ce matin pour étudier avec sérieux l'option 3 !
Alors voilà l'organisation d'enfer de la maman écrivain :
- le transat installé tout près de l'ordi (pour écrire avec une main sur le ventre de bébé et l'autre sur le clavier)
- la tétine à portée de main (pour rendre le bébé bouche bée)
- le vieux cahier d'histoires (pour ressortir les idées oubliées)...


... et voilà, la Sardine et moi, on est lancées ! A raison d'un biberon toutes les trois heures, il faut écrire vite et ne pas laisser échapper le fil de ses idées... Mais on y croit, einh !

Alors pour la route, voici une petite histoire sans prétention, histoire de se faire la main...

Princesse Violette

Ce matin, Lucie s’est levée du pied droit. Elle a enfilé son pied gauche dans sa botte violette et a déposé sur sa tête une couronne violette en carton. Puis Lucie a pris un air inspiré et a déclaré avec solennité :

– Ne m’appelez plus Lucie, mais nommez-moi désormais Princesse Violette !

Voilà, c’est dit. Ainsi a parlé la princesse !

Sur la table du petit déjeuner, Maman a disposé le bol de Lucie et des biscottes aux fraises. Mais Lucie prend un air dégouté.

– Non, Madame, pas de chocolat au lait ! À son lever royal, Princesse Violette ne prend que du lait d’ânesse trait les soirs de pleine Lune !

Ainsi a parlé la princesse.

Maman sourit.

Dans la salle de bain, Maman tend à Lucie sa brosse à dents et le tube de dentifrice. Mais Lucie tourne la tête et rejette du bout des doigts le tube en plastique.

– Non, Madame, pas de brossage de dents ! Lors de sa toilette royale, Princesse Violette doit déposer du far à paillettes violet sur ses beaux yeux et oindre ses cheveux de parfum à la violette !

Ainsi a parlé la princesse.

Maman hausse les épaules.

Devant le placard de l’entrée, Maman tend à Lucie son gros manteau chaud, celui qui permet d’affronter la fraîcheur du matin. Mais Lucie laisse échapper le manteau de laine et attrape un chemisier en soie violette.

– Non, Madame, pas de veste noire ! Pour ses sorties royales, Princesse Violette ne sort jamais sans sa robe de bal, son diadème et son collier de perles !

Ainsi a parlé la princesse.

Maman soupire.

Devant la maison, Maman, qui s’impatiente, ouvre la portière de la voiture, jette le cartable sur la banquette et dit à Lucie : « Allez, grimpe ! » Mais Lucie prend un air choqué.

– Non, Madame, pas d’engin à moteur ! Pour ses balades royales, Princesse Violette ne se déplace qu’en carrosse tiré par sept chevaux blancs !

Ainsi a parlé la princesse.

Maman fait les gros yeux.

Puis Maman explose.

Et rugit.

Et tempête.

– Alors Lucie, si tu es Princesse Violette, moi je suis la Reine Mère. Et la Reine Mère voit rouge et va appeler le Roi Père qui va te faire une peur bleue ! Tu en verras de toutes les couleurs, ma fille, c’est moi qui te le dis !

Ainsi a parlé Maman.

Lucie soupire. De nos jours, la royauté n’est plus ce qu’elle était jadis. La fillette range dans son cartable son diadème violet, recouvre son corsage violet de son gros manteau chaud et regarde Maman en murmurant.

– Bon, d’accord, je veux bien faire ce que tu me demandes…

Lucie sourit, puis fait un clin d’œil :

– Je fais tout ça, parce que, peut-être qu’à l’école, il y aura le prince charmant ! Tu ne crois pas, Maman ?



vendredi 13 mai 2011

Unique

Lorsque j'étais enceinte de la Sardine, j'avais une envie obsessionnelle : non pas manger des fraises, mais écrire des histoires sur la grossesse et l'enfant qui grandit durant ces neuf mois d'attente. Oui, je le reconnais, je ne vais pas chercher bien loin l'inspiration parfois !

Au fur et à mesure que je déroulais ces histoires sur le papier, je me disais qu'un joli cadeau que je pourrais faire à la Sardine, ce serait de lui offrir l'une de ces histoires en livre. En vrai livre avec des illustrations qui se contemplent et des pages qui se tournent. Avec une dédicace toute trouvée, bien sûr. La veille de l'accouchement (oui, c'était bien tout juste la veille !), j'ai envoyé deux de ces textes à des maisons d'édition. Mais jusqu'à maintenant, je n'ai reçu que des réponses négatives... voire, essentiellement, pas de réponse du tout. (Grrrrrr....)

Certes, j'ai encore un peu de temps devant moi avant que la Sardine puisse se mettre à tenir un livre entre ses mains et en tourner les pages. Mais tout de même, je n'avais pas envie d'abandonner l'idée de ce cadeau. Alors, qu'à cela ne tienne, j'ai pris mon ordinateur, sélectionné quelques photos de ces neuf fameux mois et me suis connectée à un de ces sites de studio photo en ligne qui confectionnent des albums photos. J'ai repris ce texte, que je n'avais envoyé à aucun éditeur, l'ai retouché en ajoutant notamment quelques paragraphes plus personnels et en adaptant quelques phrases. Puis je l'ai mis en page.

Et voilà, maintenant cela donne un tout petit livre. Un livre qui n'existe qu'à un seul exemplaire, à mi-chemin entre l'album jeunesse et l'album photo. Un exemplaire unique pour une personne unique. J'aime cette idée. Pas vous ?

dimanche 17 avril 2011

En serpentant

Tout doucement, je commence à ressortir la machine à coudre. Oh, pas pour me lancer dans de grands projets ! Juste pour terminer ce que j'avais commencé il y a des semaines...

Voici donc le cousin de Serpentor :

Il a été réalisé avec de petites billes à l'intérieur, ce qui rend son long corps hyper souple.

Attention aux petits bébés qui auraient le malheur de croiser sa route !


jeudi 14 avril 2011

C'est le printemps dans le Jardin !

Pendant que je me la coule douce (c'est bien connu, les femmes au foyer se tournent les pouces !!), y'en a qui bossent ! C'est le cas de ma pote Estelle qui a ressorti les crayons de couleur (et pas seulement son crayon fétiche orange !), les a affûtés et a ressuscité les petits amis du gros matou du Jardin du secret !Je suis super contente de voir que ce projet reprend vie. Si tout va bien (Inch'Allah), vous pourrez lire l'histoire du chat du jardin dans un vrai livre début 2012... bouh, dans une éternité quoi !

samedi 19 mars 2011

Faire-part

Sandrine Kao a eu la gentillesse de confectionner un bien joli dessin pour la petite Justine qui a fêté son premier mois hier. Un dessin sur-mesure, avec le chat de la maison en guest-star et un petit oiseau assorti au papier peint de la chambre ! Cela a permis de confectionner un super faire-part, prêt à s'envoler vers plusieurs coins de France et même chez les cousins du Canada, des Etats-Unis et du Liban !
Mille MERCIS Sandrine !!!

dimanche 27 février 2011

J'en ai fini de l'attendre !

Je t’attends

Premier jour de l’été, premier jour avec toi.
Tu n’es pour moi que quelques chiffres sur un papier tendu par l’homme en blouse blanche.
Mais je t’imagine, petite graine de coquelicot apportée par la cigogne, petite pousse de rêve éclose dans une rose.
Et déjà,
je t’attends.
Août s’est installé, et avec lui la chaleur du soleil et le parfum des vacances.
Je gravis les montagnes, monte en haut des sommets.
Mais au bord du dangereux précipice, je pense soudain à toi, petit espoir de vie.
Je vais devenir maman, je dois prendre soin de toi.
Alors je m’assois et laisse les autres gravir les sommets sans moi.
Je ne suis plus tout à fait la même
maintenant que
je t’attends.
L’automne glisse entre les feuilles rouges des arbres.
Tu as grandi. Tu arrondis mon ventre.
Plus personne ne peut douter de ton existence désormais.
On me demande si tu es une fille, un garçon. On me demande comment tu t’appelles.
Je réponds que peu importe.
Puisque l’important
c’est que
je t’attends.
Octobre, déjà, est arrivé. Je n’arrête pas de compter les jours sur le calendrier.
Hier, pour la première fois, je t’ai senti bouger sous ma main.
Tu es un petit poisson et mon ventre est un aquarium. Tu tournes en rond et fais des bulles.
Je vais à piscine et je me laisse flotter à la surface de l’eau. La main sur mon ventre, je murmure : nous sommes deux poissons dans l’eau
depuis que
je t’attends.
Le froid de l’hiver m’emmitoufle dans mon manteau devenu trop petit.
Ton papa prend soin de moi pour que je puisse mieux prendre soin de toi.
Il toque contre la paroi de ta petite maison ronde et demande : toc toc toc, il y a quelqu’un ?
Tu lui réponds d’un coup de fesse. Aïe !
Tu sais me rappeler que tu es là et que
nous sommes deux
à t’attendre
C’est la nouvelle année, l’année de ta naissance.
Je plie tes pyjamas et tes bodies. Je range tes chaussons et tes bonnets. Je trie tes bavoirs et tes biberons.
Ton papa passe une dernière couche de peinture sur les murs de ta chambre.
Ta mamie te tricote ton premier manteau et ton papi monte ton berceau.
Voilà, nous sommes tous prêts. Je sais que ce sont
les derniers jours
à t’attendre.
Doucement, le printemps envahit le ciel.
Je lève les yeux vers les nuages et je guette l’oiseau qui annoncera ta venue.
Et puis, une nuit, tu me réveilles. Tu as envie de sortir de ma maison où tu es trop à l’étroit. Tu me demandes : comment c’est dehors ? est-ce que c’est grand ? est-ce que c’est beau ?
Puis tu te faufiles. Cela fait un peu mal, le monde qui change en toi et en moi.
Mais soudain, je t’entends crier.
J’en ai fini d’attendre.
Tu es là.
Et c’est la vie qui t’attend.

Justine

née le 18 février 2011 à 17h21
3 kg 630 et 49,5 cm

mercredi 16 février 2011

La fête à la grenouille !

Voilà, les projets du Tandem 8 autour du thème "Personnages imaginaires" sont en ligne ! Allez vite les découvrir !
Je suis loin d'avoir tout lu, mais on dirait qu'il y a des projets super chouettes !
Et puis le nôtre, c'est le tout premier : ça s'appelle "Au fond de la flaque". C'est une petite histoire sans prétention à lire les jours de pluie... avec ou sans parapluie !
Ah ben ça tombe bien, aujourd'hui justement, il pleut !
Un grand merci à ma binôme Leïla qui a fait des illustrations magnifiques, dans une tonalité bleutée que j'aime beaucoup ! Et merci à elle d'avoir su se montrer patiente pendant ma période je-fais-la-morte et je-préfère-dormir-au-fond-du-canapé !
Bonne lecture !

mardi 15 février 2011

La vie juste à côté

Voilà longtemps que je voulais vous parler d'un de mes coups de coeur de ces derniers mois : La vie juste à côté, un album publié chez Sarbacane avec Anne Mulpas au texte et Marjorie Pourchet à l'illustration.
La vie juste à côté, A. Mulpas, M. Pourchet, (c) Sarbacane, 2010.

La narratrice de l'histoire vit comme les adultes le lui ont dit : du soir au matin, elle regarde "droit devant" :
"Droit devant, le chemin de l'école.
Les voitures, les klaxons et le ventre noué.
Droit devant les copines, les rires, les cartables bousculés.
Droit devant le tableau vert à mauvaise mine.
Les craies, les leçons et la voix du maître en sourdine."
La vie, c'est sérieux. On n'a pas le temps de s'amuser, de regarder ailleurs, de rêvasser. Il faut avancer sans détour.
Et puis un jour, elle ne sait pas trop pourquoi, la petite fille a l'idée de tourner les yeux. Les tourner "juste à côté". Sa vie n'a pas changé, mais soudain tout lui apparaît différent. Sur les chemins de traverse, le monde paraît plus grand, plus coloré. Cela donne envie de s'envoler et de faire des choses folles qu'on n'imaginait même pas !
La vie juste à côté, A. Mulpas, M. Pourchet, (c) Sarbacane, 2010.

"Juste à côté du chemin de l'école,
j'ai vu d'autres sentiers.
Il y avait là un monde que je ne connaissais pas.
J'ai oublié l'heure, les klaxons et mon ventre qui grognait.
J'ai posé mon cartable et puis j'ai regardé.
Juste à côté."

Les illustrations, qui étaient dans les premières pages, dans des tons gris et ocres, remplies de traits rectilignes, s'illuminent soudain et gagnent en courbes et en couleurs, tout en poésie et en fantaisie. La petite fille paraît entrer dans un monde enchanté où la nature a pris la place de la ville et la liberté devient plus forte que les contraintes. Chaque nouvelle double page est un enchantement. On a envie d'entrer avec la petite fille dans ce monde-là - ce monde qui dort, "juste à côté", où les arbres jouent "à chat perché" et le vent sent "la cannelle".
J'avais été charmée par les dessins de Marjorie Pourchet dans La tête dans le sac. Je le suis de nouveau par cet album, devenu album de chevet. C'est une magnifique invitation à regarder la vie juste à côté, à entre-ouvrir la porte des rêves et ainsi à gagner liberté et confiance en soi. Combien d'entre nous avons oublié de quitter les rails du quotidien ?
La vie juste à côté, A. Mulpas, M. Pourchet, (c) Sarbacane, 2010.

Le déplaceur de livres

Monsieur Moun est un coquin. Il se rend dans les librairies et, sans rien dire à personne, il déplace les livres qui dorment dans les rayons pour les installer mieux en vue sur les présentoirs. Il faut dire que lorsque le libraire a réalisé une sélection "spécial Asie", il y a quelques indispensables à prévoir, non ?!!

Gibert Joseph, février 2011.

mardi 8 février 2011

Revue de presse 2

Histoire de faire enfler mes chevilles (comme si elles ne l'étaient pas déjà assez !), je vous propose une nouvelle petite revue de presse ! Je ne sais pas si mes livres se vendent, mais en tout cas on en parle un petit peu sur Internet !

L'oiseau rouge
Emilie, la dynamique attachée de presse des éditions Nobi-Nobi, a fait un super boulot !
Ainsi, vous pourrez lire une interview de ma pomme sur le site Total Manga. Vous y apprendrez notamment la genèse de l'album. D'ailleurs, si cela vous intéresse, je vous invite à consulter cette page du blog de l'illustratrice, Nancy, où elle montre, tout en images, par quelles étapes est passée l'histoire de l'oiseau rouge avant d'arriver à sa forme actuelle.
Si vous n'en avez pas marre de m'entendre parler, vous pouvez lire une autre interview sur le site Kochipan : c'est ici. Tant que vous y êtes, profitez-en pour lire également l'interview de Nancy et puis celle des deux sympathiques éditeurs, bien sûr !
C'est sympa aussi d'entendre les autres parler de vos bouquins... Alors vous pourrez lire de jolies critiques :
- sur le site de Manga News
- sur le site ActuaLitté...

- sur le site d'Otakia
- sur le site "Choisir un livre"
- sur le site Manga Sanctury.
Et puis aussi des avis de lectrices : sur le blog "Les petites madeleines" ou encore le blog "Ca sent le brûlé".
Et même voir de jolies bouilles d'enfants en train de lire l'album (merci Morgan !).


Les étoiles amoureuses
Morgan parle en toute beauté de cet album sur son site Papier de soie. Comme elle le dit, voilà un petit livre parfait à offrir à son amoureux (ou amoureuse) la saint Valentin (c'est dans six jours, dépêchez-vous !) !
Le site "Choisir un livre" parle également de cet album :... tout comme Sandrine, libraire de la Fnac.


Amour, patates et rock'n roll
La revue "Vivre ensemble", spécialisée dans l'autisme, a fait un petit article dans son dernier numéro :


(avec une belle faute d'orthographe au nom de monsieur Moun, hum hum !).
Et puis des lectrices ont chroniqué ce roman : une critique vraiment fouillée sur le site Alter1fo et un petit avis sur le blog Cap ! ô Capes Doc.

Peut-être ai-je oublié d'autres critiques... En tout cas, ce que je peux vous dire, c'est que ça fait tout drôle d'entendre des gens qu'on ne connaît pas du tout parler de ce qu'on a écrit. Vous croyez qu'on s'y fait un jour ?
Bon, allez maintenant, je vais tremper mes chevilles dans l'eau froide...

lundi 7 février 2011

C'est la foire !

Hep, les gens !
Chez Anne, on peut faire la foire ! Mais c'est tout à fait sérieux, einh ! Sur une idée d'Alice, c'est une super façon de mettre en contact des auteurs et des illustrateurs pour concocter de beaux projets ! Les illustatreurs pourront trouver des extraits de textes et les auteurs des illustrations. Les uns et les autres peuvent se choisir... puis faire des étincelles !
J'ai proposé pour cette foire un "vieux" texte : Le sac à main de Bernadette Flanflan. Vous vous souvenez ?
Si vous êtes illustrateur, n'hésitez pas à me contacter pour lire le texte en entier !

Couverture à voyage

Il n'y a pas que la Sardine qui est gâtée... il y a moi aussi ! Oui, je me gâte moi-même !
Pour inaugurer le premier jour de mon congé maternité, je me suis confectionnée à Noël une belle couverture à fonction unique : la sieste !
La face intérieure est un grand tissu en laine acheté au marché Saint-Pierre.
La face extérieure a été confectionnée presque exclusivement avec du tissu ramené du Japon. Je me souviens bien du jour où j'ai acheté ces coupons de tissus bleus et rouges. C'était dans une petite boutique d'une galerie marchande à Beppu. Beppu est une ville thermale du sud du Japon (l'île de Kyushu) connue pour ses sources chaudes appelées "enfers". Les touristes y sont nombreux, mais ils ne s'aventurent généralement pas dans les magasins de tissus. Lorsque nous sommes entrés dans la petite boutique, c'est un très vieux monsieur qui nous a accueillis (un monsieur qui, en France, aurait été à la retraite depuis longtemps). Il paraissait fier de voir des Occidentaux s'intéresser à ses étoffes et, malgré la barrière de la langue, nous a servis avec beaucoup de sollicitude, aidé par sa fille. Lorsqu'il coupait le tissu pour moi, il avait les mains qui tremblaient. En partant, j'ai compris qu'il était content de voir que les tortues et les petits lapins de ses tissus allaient voyager jusqu'à Paris. Il répétait "Paris, Paris !", les yeux brillants, comme si la seule mention du nom de cette ville le faisait rêver.
Maintenant, à chaque fois que je me love dans cette couverture, je pense au vieux monsieur japonais... et j'ai un peu l'impression de voyager...

... quand je ne me fais pas piquer ma couverture fétiche, bien sûr !

jeudi 3 février 2011

Recyclage

En ce moment, je suis dans une phase "recyclage" (bon, en vérité vraie, je suis aussi dans une phase faites-chauffer-la-carte-bleue car, vous comprenez, faut bien habiller ce petit bébé qui va naître... mais chut, monsieur Moun n'est pas trop au courant !).
Donc, je suis aussi dans une phase "recyclage". Pour parfaire la déco total look de la chambre du bébé, j'ai ainsi rentabilisé un maximum les trois coupons de tissus achetés au marché Saint-Pierre dernièrement.
Ainsi, de mon vieux B/Z d'appart' d'étudiante, j'ai fait ça :
Un canapé tout confort pour nourrir en nocturne la Sardine ! (Oui, je sais, le fer à repasser est en option.)
Avec une couverture en patchwork, doublée d'une polaire toute douce...
Avec un doussin conscriptor muni de grands bras à gros câlins...
Avec un doussin pour convier le sommeil...

Et avec Doudours qui, ma foi, a plutôt une bonne bouille...
Et sur mon ordinateur, je fais pareil : je recycle ! Avec un même thème et des mêmes personnages, j'ai le projet un peu fou d'écrire quatre histoires - quatre histoires différentes mais identiques : la même histoire racontée par quatre voix différentes. Tout est une histoire de point de vue et c'est drôlement enrichissant d'imaginer le même événement vécu à chaque fois sous un angle différent.
Comme quoi, avec un même matériau, c'est fou les possibilités offertes !