mercredi 28 novembre 2012

Montreuil me v'là !

Hello les gens !

Vous savez quoi ? C'est le salon de Montreuil qui commence tout bientôt ! J'y serai ! Mais cette année, j'ai décidé que je ne ferai pas de dédicaces : j'étais un peu frustrée l'année dernière de rester tout le temps derrière une table et de ne voir les livres que de loin ! Donc cette année, à moi la chaleur, les couloirs encombrés, le bruit et les bains de foule pour se frayer un passage entre les livres ! Mais à moi aussi, je l'espère, les belles découvertes, les grandes rencontres et les coups de coeur !
J'y serai samedi matin, midi et en début d'après-midi ? Et vous ? On peut se rencontrer ? 
Amis illustrateurs et auteurs, je vous propose même des dédicaces à la sauvage : je vous offre un de mes livres en échange d'un des vôtres ! Si ça vous dit, contactez-moi !

A samedi !

vendredi 19 octobre 2012

Un truc bleu

La Sardine, 20 mois et un jour, commence à être sensible à la narrativité des histoires, c'est-à-dire qu'elle commence à comprendre qu'un livre n'est pas simplement un ensemble de pages qui se tournent dans tous les sens et qu'il ne se tient pas n'importe comment, mais qu'il raconte quelque chose, à lire selon une chronologie allant d'un début vers une fin. Et ça, elle l'a compris dans les images, pas forcément encore dans les mots (elle n'écoute que d'une oreille très lointaine ce que je lui lis).
Preuve en est : le livre préférée du moment de la Sardine est un livre sans texte ! Que des images, pas de mots. Mais une histoire, une vraie histoire ! Il s'agit de l'album Le petit truc bleu de Catherine-Jeanne Mercier, publié en 2008 chez Sarbacane. Les dessins sont très simples : un bébé tout nu avec une coupe de cheveux à l'iroquois, un petit truc bleu qui change de forme et de place... et puis rien d'autre que du blanc, sur de belles pages qui respirent et laissent les personnages (un humain, un truc bleu non identifié) vivre leur histoire. Ce qui est génial, c'est que le "petit truc bleu" est tout et n'importe quoi : il est suffisamment indéterminé si bien qu'on peut y projeter tout ce que l'on veut. Le livre sans parole accueille la parole et l'encourage à se développer - la parole du parent qui raconte ce qui lui passe par la tête en regardant les images (et je dois dire que je m'en donne à coeur joie), la parole de l'enfant qui décrit, avec les mots et les gestes qu'il possède, ce qu'il voit et ce à quoi il pense (par exemple, la Sardine mime le moment où le bébé se met le petit truc bleu sur la tête et ça la fait beaucoup rire).
Ce qu'il y a de bien avec Le petit truc bleu, c'est que j'ai l'impression d'ouvrir chaque soir un livre différent.


Forte de ce succès, je me suis dit que la Sardine était prête à faire connaissance avec les fantastiques livres d'Anne Brouillard, vraie spécialiste de l'album sans texte. J'ai déniché un petit album, publié en 1999 chez Syros : Petites histoires simples. Ce sont trois petites nouvelles (je crois qu'on peut appeler ça comme ça), autour de personnages différents : trois petites histoires sans parole, mais avec des images qui se succèdent dans une vraie chronologie et racontent quelque chose. Des pingouins qui montent une colline et la redescendent en luge et se font des amis, des chiens qui attendent sous la pluie avec leur parapluie, des oiseaux qui font de la balançoire. On retrouve le style d'Anne Brouillard, avec de larges illustrations à la peinture. L'illustration est d'un accès plus difficile pour un tout petit. Mais la Sardine a aimé tourner les pages et regarder les dessins pour voir ce qui change à chaque nouvelle page. L'imagination est au travail, assurément.


mercredi 26 septembre 2012

Picoti picota

Durant toutes les vacances d'été, la Sardine n'a pas lu un seul livre. Trop occupée à courir ici et là pour penser s'asseoir quelques minutes et écouter une histoire avant de dormir. En revanche, dès le premier soir où nous sommes rentrés, elle a retrouvé tous ses livres avec un plaisir non dissimulé et le rituel de l'histoire du soir a repris de plus belle.
Et quels changements ! Après les premiers mois de découverte du livre-objet et les mois suivants de jeux avec le livre-expérience, voici que maintenant le livre a enfin pris pour la petite Sardine de 19 mois toute sa dimension symbolique. Le livre n'est plus seulement un objet qu'on manipule (ou qu'on mange). C'est un support d'imagination. Si, si ! Désormais la Sardine regarde attentivement les illustrations, s'amuse à y retrouver des objets de son quotidien et fait le lien avec ce qu'elle vit elle-même. Elle est devenue une fan de la revue Picoti, éditée par Milan. Elle suit les aventures de Miffy et lui fait chaque soir un bisou (oui, en embrassant la page). Quand elle voit Bébé danser avec son doudou sur une image, elle fait pareil et se met à rouler les épaules en faisant trembler Doudou. Et quand elle observe une image où Pikou joue avec son Papa, elle appelle son Baba à elle, comme si elle pensait soudain qu'elle avait quelque chose d'important à lui dire. Bref, elle est à fond dans l'identification avec les personnages.
(c) Picoti / Milan.
(c) Picoti / Milan
La presse  jeunesse répond parfaitement à ce besoin d'identification, plus encore que les petits livres que je propose à ma Sardine et avec lesquels je fais souvent des flops. Picoti est ciblé pour les "bébés dégourdis" de 9 mois à 3 ans, pile poil l'âge de la Sardine. Les histoires sont courtes et la trame narrative ultra simple, les personnages récurrents d'un numéro à l'autre, les thèmes très en phase avec le vécu de l'enfant, les illustrations colorées au graphisme immédiatement identifiable.
Bref, je découvre une nouvelle "littérature" : celle des tout-petits ! Et je suis émerveillée de voir combien le livre peut accompagner les apprentissages de l'enfant. Ainsi, ces jours-ci, la Sardine est fascinée par un numéro de Picoti où l'on voit une petite fille assise sur son pot : dès qu'il s'agit d'aller à son tour sur le pot, la Sardine réclame un livre, pour faire pareil que la petite fille du dessin !

Ma petite Sardine me donne plein d'idées d'histoires, mine de rien !

***

Sinon, rien à voir, mais je suis "l'invitée du mercredi" sur le site de La mare aux mots : ici ! Et, bonne nouvelle, il y a un concours pour gagner un exemplaire de mon dernier album : Sakuya, la princesse des fleurs de cerisiers, joliment commenté par Gabriel dans cette chronique. Soyez nombreux à participer !
 



mardi 4 septembre 2012

Sakuya, la princesse des fleurs de cerisiers

Autre bonne surprise en revenant de vacances (décidément, je devrais partir en vacances plus souvent) : un autre paquet avec d'autres livres dedans ! 
Il s'agissait cette fois-ci d'un très joli projet : un conte japonais intitulé Sakuya, la princesse des fleurs de cerisiers, illustré par Claire Degans et publié aux éditions Chan-ok/Flammarion.
Les illustrations de Claire Degans sont absolument sublimes. Je suis fan !
Si vous aimez le Japon, les histoires d'amour tragiques et les beaux dessins, cet album est fait pour vous !
Il est sera en vente très bientôt dans toutes les librairies (sortie annoncée le 12 septembre).
Et ma petite lectrice a enfin trouvé le bon sens pour tenir un livre de sa maman !


lundi 3 septembre 2012

Flic-flac au fond de la flaque !

En rentrant de vacances, il y avait un gros paquet qui m'attendait. Heureuse surprise que je n'espérais plus : mes exemplaires d'auteur de l'album que j'avais réalisé avec Leïla Brient, Au fond de la flaque, aux éditions Ebla.
Le résultat est, ma foi, très réussi ! L'impression est nickel, avec un petit vernis sélectif en couverture. Les dessins de Leïla sont toujours aussi magnifiques.
C'est la concrétisation d'un projet initié dans le cadre de Tandem Jeunesse 8. Je suis heureuse qu'il soit ainsi transformé en livre !
Si vous êtes triste de voir que ce jour de rentrée est tout pluvieux, cet album est fait pour vous ! Vous pouvez le commander ici, ou bien m'adresser un mail si vous souhaitez un exemplaire dédicacé !
En attendant, j'ai déjà une petite lectrice (même si elle a une façon de tenir les livres bien à elle !) !





vendredi 27 juillet 2012

Imagiers


La Sardine, 17 mois au compteur, a un peu de mal à rester assise maintenant qu’elle marche. Mais le rituel de l’histoire du soir est bien installé et elle adore plus que tout se caler contre un coussin de son canapé et attraper un bouquin.
La Sardine n’a pas encore la patience d’écouter de vraies histoires (même très courtes). Mais désormais les livres ne sont plus pour elle simplement des objets qu’on mordille ou qu’on lèche. Elle a bien compris maintenant que les pages d’un livre pouvait représenter les objets du monde. De même qu’elle reconnaît Maman sur une photo, elle reconnaît les objets de son quotidien qui sont dessinés. C’est pour cela qu’en ce moment les imagiers font un carton auprès de la petite Sardine. On peut passer un long moment à tourner les pages des imagiers de Milan Jeunesse, collection « Mes imagiers à toucher » : ce sont de petits livres cartonnés, avec un objet par page dessiné simplement sous son nom, et agrémenté de matières à toucher. Dans Je m’habille, sont nommés les vêtements de l’enfant (couche, body, pull, chaussettes… 13 objets en tout) ; dans Je vais au parc, on voit chacun des objets clés du parc (banc, ballon, oiseau, bac à sable…). Les dessins d’Amélie Graux sont tout mignons, simples et permettant à l’enfant de bien reconnaître ce qui est représenté.
(c) Milan Jeunesse

La collection a plein de titres et il est fort possible qu’on investisse également dans d’autres thèmes !


lundi 16 juillet 2012

Thibaut au pays de l'IPad


Besoin de voyager léger sans pour autant oublier l'histoire du soir ? Optez pour un livre numérique à lire sur tablette ! Et tant qu'à faire, choisissez un de mes livres ! Et ça tombe bien, car "Thibaut au pays des livres", édité par La souris qui raconte (super maison qui fait de supers vrais projets numériques) vient de sortir sur IPad (ou sur tout autre Itruc) !
Thibaut vous attend sur l'AppStore et le Google Play. Bénéficiez de l'offre de lancement pour seulement quelques jours (au prix de 1,59 €) !
L'histoire peut être jouée en français, mais aussi en anglais. Cela m'a fait tout drôle d'écouter mon histoire en anglais et de suivre les aventures de Thibaut, devenu Thomas, en passant le doigt sur l'écran de mon IPad ! Quant à monsieur Moun, sa scène préférée, c'est lorsque le loup sort le bout de sa langue en faisant "slurp !" (j'ai dû lutter pour pouvoir récupérer mon IPad !).
Pour vous donner une idée de cela donne, voici une petite vidéo :

Et sur le site DeclicKids, un site très complet qui donne plein d'idées d'applications ou de livres numériques pour enfants, vous y trouverez même une jolie critique !


mardi 19 juin 2012

Une page, un son, une image

La Sardine, 16 mois et 1 jour, a, elle aussi, ses coups de cœur littéraires ! La passion du moment est pour les livres de la collection "Mes petits imagiers sonores", chez Gallimard Jeunesse. Le principe est simple : un petit format cartonné, facile à manier par des petites mains, et, par page, un mot et un son associé. Une petite puce intégrée dans l'image permet de faire entendre le bruit de l'objet illustré sur la page.
La Sardine adore, car elle peut tout faire elle-même : tourner les pages, appuyer sur le petit rond (une fois, deux fois... dix fois de suite si elle veut !) et écouter le son qu'elle a déclenché elle-même. La maman adore, car, contrairement à des livres sonores d'autres éditeurs, les enregistrements sont de bonne qualité : des prises de sons sans bruit de fond parasite et, quand il s'agit de musique, de vrais instruments de musique et non pas ces airs électroniques nasillards qu'on trouve généralement dans les jeux pour bébé. Il n'y a pas besoin non plus d'appuyer comme un malade sur la puce électronique qui fonctionne bien dès qu'on pointe le doigt dessus. Les illustrations, de Marion Billet, sont rigolotes et bien adaptées à l'âge de l'enfant.
La Sardine a trois livres pour le moment, et dans chacun ses sons préférés : dans La nature, elle rigole au "croâ croâ" de la grenouille (surtout quand Maman essaie de l'imiter)...
 ... dans Les oiseaux, elle imite le roucoulement du pigeon en faisant un drôle de bruit avec sa gorge, et veut toujours écouter encore et encore le chant du rossignol (alors que justement c'est la seule page qui marche mal)...
 ... et dans Les instruments, la musique de la guitare plaît beaucoup, mais pas autant que celle du tambour qu'on imite en tapant sur les pages du livre !
(c) Gallimard Jeunesse

Seul bémol : le prix. A 10,05 € le livre de 6 doubles pages, ça fait quand même cher la page !
Ah non, il y a un autre bémol aussi, c'est que maintenant, la Sardine croit que tous les livres font du bruit ! Ce matin, elle ne comprenait pas pourquoi le le canard dessiné sur un livre d'une toute autre collection ne faisait pas coin-coin...

vendredi 11 mai 2012

Pop'dédicaces de mai !

Des idées de sortie ce week-end ? Rendez-vous à la Cité des sciences sur le salon des créateurs Pop'up ! Vous y trouverez des chouettes créations originales dans le domaine de la mode ou du design.


POP'up!, le salon de la Pop'culture indépendante

Et puis vous m'y trouverez moi ! J'y serai en dédicace pour L'oiseau rouge sur le stand Nobi-Nobi, samedi 12 mai, de 15 h à 17 h. Vous pourrez rencontrer également Samantha Bailly, l'auteur de La princesse au bol enchanté.


A tout bientôt !

mardi 17 avril 2012

Regarde !

Du haut de ses (presque) 14 mois la Sardine commence à avoir ses habitudes et même ses goûts de lectrice. Peu avant de la coucher, j’assois la Sardine sur mes genoux et je pioche dans la pile des 4 ou 5 livres qui attendent sur le canapé. C’est la pile des livres-à-dodo : celle des livres que j’ai eu le privilège de sélectionner pour entrer dans le grand sérail du rituel du soir. Ce n’est pas évident d’entrer dans ce sérail, car pour devenir un livre-à-dodo il faut remplir tout plein de critères : avoir des pages cartonnées (car la Sardine croit encore que les livres se mangent) ; raconter une histoire avec un début et une fin, mais pas trop longue (pas plus d'une dizaine de pages, sinon la Sardine fait défiler les pages à toute allure et referme le bouquin) ; avoir de jolis dessins et un vrai texte (pas de phrases neu-neu, pitié !) ; bref plaire à la fois à la fille et à la maman (et je vous laisse deviner qui est la plus exigeante des deux !).

Jusqu’à maintenant, c’était moi qui choisissais le livre-à-dodo, en fonction de l’humeur de la Sardine (si elle est fatiguée, un livre court ; si elle est un peu énervée, surtout pas un livre à pop’up qu’elle va arracher ; si elle est d’humeur rêveuse, un livre avec de beaux dessins à regarder…). Mais désormais, c’est la Sardine qui choisit, rejetant parfois d’un revers de main le livre que je lui propose ! Non mais, à 14 mois, on sait déjà ce qu’on veut !

Un des livre-à-dodo du moment s’intitule Regarde dans la nuit. Edité par Nathan (collection Petit Nathan), écrit par la psychiatre Catherine Jousselme et illustré par Emiri Hayashi, cet album est une ode à la nuit et à l’obscurité. Dans le noir, il y a plein de choses à voir pour celui qui sait observer : de petits chats qui jouent sur les toits, la pluie qui tombe, la lune qui brille, les phares des voitures qui éclairent, les lucioles qui scintillent… Le texte est très simple, avec en anaphore la phrase « Regarde dans la nuit » qui revient à chaque double page, et invite à regarder les petits détails et à compter (1 lune, 2 yeux, 3 fenêtres, 4 phares, 5 lucioles…). Le graphisme est particulièrement intéressant : des pages toutes noires, éclairées par des détails en rose fluorescent (la lune, les yeux du chat…) et en argent (les gouttes de pluie, les feuilles des arbres, les nuages…). A chaque page, le petit lecteur est accompagné d’un petit chat noir, tout doux sous les doigts (avec un imprimé type velours). L’atmosphère est mystérieuse et fascinante, et en même temps rassurante et amicale. La nuit apparaît comme un bel univers à explorer, en toute confiance.

La Sardine est à chaque fois fascinée par ce bel album. Elle cherche le chat avec ses petits doigts, regarde les formes fluorescentes, observe les détails (le hibou, les fenêtres qui s’éclairent, le petit chat aux pattes blanches qui ressemble à son chat…). Un bel album tout simple, étonnamment riche malgré sa monochromie, pour faire aimer la nuit.

En revanche, la "fiche parent" en quatrième de couverture me laisse sceptique. Pourquoi vouloir à tout prix donner des vertus pédagogiques et éducatives au livre pour enfants ? Un livre doit-il avoir une autre fonction que donner du plaisir et, mention subsidiaire, aider à exprimer ce qui d'ordinaire n'a pas de mots ? Le reste (apprendre à compter, éveiller le sens du toucher, stimuler le développement du langage...) ne vient qu'en plus : au centre, le plaisir ; en plus, toutes les choses sérieuses qui font devenir grand et donnent bonne consience aux parents.
Regarde dans la nuit
C. Jousselme, E. Hayashi
Nathan
2011

Dans la mare

Coucou les gens !

Vous êtes encore là, dites ? Y a-t-il encore des égarés qui viennent par ici ? C'est la question que je me pose lorsque je me rappelle que ce site existe ! Bon, OK, on va essayer un peu de faire renaître ce site de ses cendres !
En attendant, je vous invite à lire un blog qui, lui, est vraiment actif avec de jolies critiques sur de beaux bouquins... un site qui vous donne envie de lire tout plein de livres : La mare aux mots.
Et en prime, une jolie chronique sur Les étoiles amoureuses (et d'autres contes coréens) et sur Le jardin du secret et "la douce férocité d'Estelle Billon-Spagnol" (j'adore cette expression !). Merci !


(c) La mare aux mots



dimanche 18 mars 2012

Un après-midi en dédicaces

Voilà, je l'ai tenu entre mes mains ! Et oui, je peux le constater : il est beau ! Le Jardin du secret est comme je l'avais imaginé : il a le parfum des soirs d'été et, en écoutant bien, on peut même entendre un lointain bruit de ron-ron quand on tourne les pages !
Estelle Billon-Spagnol, Isabelle Bauer (l'éditrice de chez Philomèle) et moi étions en dédicaces hier après-midi dans la petite librairie de Fontenay-aux-Roses.  
Le mauvais temps a fait qu'il n'y avait pas grand monde.Mais il y eu tout de même quelques petits lecteurs. Les libraires avaient installé des petits bancs pour installer les enfants pendant que je leur lisais l'histoire.C'était la première fois que je lisais "officiellement" un de mes textes... et j'ai adoré ! C'était rigolo d'observer les réactions de chacun en fonction de leur âge ou de leur sensibilité : il y avait les plus dégourdis qui devinaient tout de suite le "secret du jardin", ceux qui doutaient ("peut-être que l'oiseau est parti en voyage ?"), ceux qui nous parlaient de leur chat, ceux qui étaient tout intimidés devant la dame qui dessinait et celle qui avait écrit l'histoire, ou encore les papis qui dévoilaient tout de suite le pot-aux-roses (ah, ces papis, ils ne savent pas tenir leur langue !).
Et puis il y avait aussi Estelle qui dessinait en direct devant les yeux admiratifs des enfants. 

 C'était chouette de voir naître les personnages de l'album sous ses doigts... et d'essayer tous ses feutres !
Bon, j'ai découvert aussi qu'emmener une Sardine de 13 mois en dédicaces n'était pas l'idée du siècle...  mais c'est pas grave, je saurai pour la prochaine fois ! (Estelle, pardon pour les petites traces de dents sur tes feutres !).
 (la vraie dessinatrice à gauche, les petites mains de la Sardine à droite)

jeudi 15 mars 2012

Un parfum de printemps

Vous avez remarqué comme ça sent le printemps en ce moment ? Samedi dernier, j'ai vu mon premier arbre en fleurs : certes, de timides petites fleurs blanches sur un arbre un peu rabougri, dans un petit square accolé au périph'... mais quand même, des fleurs portant l'espoir du printemps !
Cela m'a trop donné envie de retourner dans le pays des vraies fleurs de cerisiers ! Mais comme c'est pas possible, à défaut je regarde la carte de floraison des cerisiers : plus qu'une quinzaine de jours à attendre selon la météo japonaise !
Et comme ça sent le printemps, j'ai une lecture printanière à vous conseiller : ça s'appelle Le Jardin du secret et ça sort (normalement) aujourd'hui dans les librairies aux éditions Philomèle. Aux pinceaux a oeuvré ma pote Estelle.
On y lit l'histoire de mon chat et de mon jardin (si, si, tout est vrai dans ce qui est raconté !). Et puis on y trouve aussi (entre autres) un arbre en fleurs, un oiseau tombé du nid et une queue de lézard.
Cette histoire dira peut-être quelque chose aux fidèles de ce blog... mais c'est normal, car c'est ici que tout a commencé !
Si vous habitez dans le coin, venez samedi après-midi à la librairie Livris de Fontenay-aux-Roses : Estelle et moi y serons en dédicace !

dimanche 26 février 2012

La bagarre des bisous


A la maison, chaque soir quand la nuit tombe, a lieu une terrible bataille : la bataille des bisous ! Et attention, tous aux abris ! Impossible d’échapper à Général Papa et à la mitraillette à baisers !

Un petit texte tout court, jouant sur la liaison de deux champs lexicaux apparemment opposés (la guerre et les baisers), pour parler avec humour et tendresse de ce qui se passe le soir quand les papas rentrent le soir et retrouvent leurs enfants…

Extrait :

« Attention, tous aux abris ! Planquez-vous dans le cagibi ! Cachez-vous sous le tapis !
La guerre est déclarée…
Attaque massive de baisers, mon commandant !
Chargez les câlins dans les canons, mon colonel !
Dégainez le pistolet à bisous, mon caporal !
Général Papa est prêt à passer à l’attaque !
Un bisou au-dessus des pieds, tiens, prends-ça dans les mollets ! »

Je ne sais pas si ce petit texte pourrait intéresser un illustrateur... Moi je verrais bien des images avec du mouvement dans tous les sens. Une vraie bataille, quoi.

mercredi 25 janvier 2012

Sadako, petite fille d'Hiroshima

Il y a quatre ans, je découvrais à Hiroshima l'histoire de la petite Japonaise Sadako Sasaki et je revenais de mon voyage au Japon bouleversée. Les mois qui ont suivi, j'ai passé mon temps à plier des grues de papier et à lire des livres sur les bombes atomiques de Hiroshima et Nagasaki.


Il y a un an tout juste, tandis que je finissais de couver mon joli bébé, je ressortais enfin mes notes et j'écrivais l'histoire de Sadako.

Il y a quelques jours est parue dans la chouette revue Je lis des histoires vraies le petit roman historique Sadako, petite fille d'Hiroshima. L'histoire est magnifiquement illustrée par Marcelino Truong (hé, c'est pas n'importe qui !) et je suis contente à l'idée que des enfants d'aujourd'hui vont ainsi avoir l'occasion de découvrir le courage et la force combative de la petite Sadako.

(c) Fleurus Presse, 2012
(c) Fleurus Presse, 2012
Le magazine n'est en kiosque que pour un mois. Alors dépêchez-vous ! (En plus, vous apprendrez en prime à plier des grues en origami et à préparer des makis sucrés !).


Dragonneries

Le temps passe, le temps passe... Et dire que je n'ai pas même trouvé une seconde pour vous souhaiter une bonne année 2012, alors qu'on est presque en février ! Heureusement, il y a une séance de rattrapage avec le nouvel an chinois. Alors, voilà, je vous souhaite à tous une...
Bonne année du Dragon !

On espère tous que le Dragon nous crachera de bien bonnes surprises !

En tout cas, 2011 a fini en sourires. J'ai bien ri quand j'ai vu mon nom à côté de celui de Pippa, Johnny et Jacques Chirac. Car oui, je vous ai pas dit, mon nom est paru dans Ici Paris ! Bon, c'est pas moi, c'est L'oiseau rouge. Mais quand même, on me l'aurait dit, je ne l'aurais pas cru ! Ah ah !